Histoire

La Naissance de la Reine des Fleurs

Chapitre 1
1774-1805

Le 8 juillet 1774, Michel Adam, un gantier parfumeur établi à Versailles, inaugure une charmante boutique intitulée « À la Reine des Fleurs » au 82, rue des Lombards à Paris. Là, il crée l’Eau Vestimentale, un détachant parfumé à la lavande qui attirera l’attention de Louis XVI en personne !
À l’époque, les gantiers parfumeurs exerçaient sous le contrôle strict de corporations ou maîtrises, et il fallait obtenir le titre de maître pour pouvoir pratiquer. Ce titre s’acquérait après une épreuve où l’artisan devait présenter un chef-d’œuvre devant des jurés. En 1775, il n’existait que 250 maîtres gantiers-parfumeurs en France, une rareté qui donnait un prestige exclusif à cette profession.
Michel Adam obtient son titre de maître le 17 janvier 1769, une distinction certifiée par les archives nationales (cote Y. 9331). Dès lors, il développe sa boutique, créant même une cologne qui porte le nom de son enseigne, « À la Reine des Fleurs », adoptée par la reine Marie-Antoinette !
À cette époque, il était courant de parfumer les gants en cuir pour en rehausser le raffinement et masquer les odeurs de tannage, perpétuant ainsi la tradition de parfumer les accessoires de luxe.
En 1799, son fils R. Adam reprend l’affaire, mais décède sans héritiers en 1805. Son cousin, Pierre Guillaume Dissey, assure alors la succession et préserve le savoir-faire familial.
Michel Adam a-t-il suivi ses parents en Italie, où il aurait pu admirer les gants parfumés de Florence, réputés pour leur parfum d’iris, ou découvrir les extraits de bois et de fleurs importés à Venise depuis la Turquie et le Moyen-Orient ? Peut-être avait-il perçu les perspectives commerciales prometteuses de ce domaine. Après avoir reçu sa maîtrise, Michel Adam obtient le soutien royal et ouvre, le 8 juillet 1774, sa boutique et son atelier au 82, rue des Lombards. Au-dessus de la porte d’entrée trône une enseigne richement illustrée représentant « La Reine des Fleurs », portée par un nuage et accompagnée de trois angelots, symbole qui demeurera en usage jusqu’à Aujourd’hui.

Les Prémices de la Gloiret

Chapitre 2
1805-1823

En 1805, Pierre-Guillaume Dissey (cousin germain de Michel Adam) et Louis-Toussaint Piver , alors commis négociant à la boutique « À la Reine des Fleurs », reprennent l’affaire sous le nom de Dissey et Piver. Animés par une vision ambitieuse pour la parfumerie, les deux hommes, épaulés par leurs épouses, se lancent avec passion dans cette nouvelle entreprise. Le commerce prospère rapidement et gagne en renommée au-delà des frontières françaises.
1809 marque une période d’expansion avec trois boutiques à Paris et une clientèle prestigieuse, notamment l’impératrice Joséphine, friande des cosmétiques, fards, et sachets parfumés luxueusement présentés. La même année, la maison déménage au 111 rue Saint-Martin ( actuelle rue de la paix).
En 1813, en pleine guerre, Dissey et Piver partent rejoindre leurs bataillons respectifs dans la Garde Nationale! Pendant leur absence, leurs épouses – Madame Dissey et Madame Piver, qui étaient également sœurs – assument seules la direction de la société. Courageuses, elles gèrent les ventes, les réassortiments et les achats, contribuant à maintenir la prospérité de l’entreprise. Pour cette époque il etait impossible qu’un femme soit a la tete d’une entreprise de cette envergure!
Sous leur impulsion, la maison Dissey et Piver multiplie les créations. En plus de l’Essence Vestimentale créée par Michel Adam, de nombreux nouveaux produits voient le jour : des eaux de toilette, savons parfumés, crèmes, savons et éventails parfumés, mais aussi des articles plus insolites comme du cirage, des pastilles odoriférantes, des antidotes contre le mauvais air, et même de la « pommade Négritive » pour teindre instantanément les cheveux.
La réputation de la maison s’étend à travers l’Europe avec l’ouverture de succursales à Londres, Bruxelles, et Barcelone en 1817 , faisant de la boutique « À la Reine des Fleurs » une marque incontournable. En Angleterre, elle s’installe au 160 Regent Street , marquant ainsi le début de l’expansion sur ce marché crucial.
En 1822, Pierre François Pascal Guerlain rejoint la célèbre Maison L.T. PIVER, véritable sanctuaire du parfum où passion et savoir-faire se rencontrent. Après six ans d’expérience, il quitte L.T. PIVER pour fonder sa propre maison, Guerlain.
En 1823, Pierre-Guillaume Dissey décède, laissant un héritage de créativité et d’innovation. Louis-Toussaint Piver, désormais seul aux commandes, marquant un nouveau chapitre dans l’histoire de cette prestigieuse maison de parfumerie.

Les Plébiscite des Notables et Têtes Couronnées

Chapitre 3
1823-1837

En 1823, la maison Dissey et Piver reçoit une distinction de taille. Charles X, reconnaissant l’excellence de ses créations, lui accorde le prestigieux brevet de fournisseur de la Cour. Cette consécration royale permet à la maison d’asseoir sa réputation auprès de l’élite. Deux ans plus tard, en 1825, la Duchesse de Berry, figure influente de l’époque, accorde elle aussi ce privilège à la maison, c’est la consécration de “ la reine des fleurs” toute la noblesse s’y presse !
La clientèle de Dissey et Piver est alors des plus prestigieuses. Parmi les fidèles de l’année 1826, on compte des noms illustres tels que Napoléon II, le Général Lafayette, lord Byron, et bien d’autres figures de la haute société.
Visionnaire, Louis-Toussaint Piver continue d’innover. En 1826, il loue un terrain à La Villette, où il installe une fabrique moderne, équipée des derniers progrès technologiques, afin de répondre à la demande croissante. La maison fait preuve d’un grand soin pour protéger ses créations des contrefaçons, une menace déjà bien présente. Piver accompagne chaque produit de notes explicatives, affirmant ainsi l’authenticité et la qualité de ses fabrications.
L’expansion internationale ne tarde pas. En 1830, la maison s’ouvre au marché américain en devenant fournisseur pour des grossistes à New York, preuve de son rayonnement au-delà des frontières françaises.
Cependant, en 1832, des difficultés personnelles viennent assombrir cette ascension. Louis-Toussaint Piver, dont l’épouse Alexandrine Martin est gravement malade, se voit contraint de céder la maison. Sans héritier désireux de reprendre les rênes de l’entreprise familiale, il vend la société à ses amis Messier et Amavet le 6 août 1832. Cette vente marque la fin d’un chapitre emblématique pour la maison Dissey et Piver, mais ouvre la voie à une nouvelle ère.

La Relève Familiale

Chapitre 4 - Partie 1
1837-1881

En 1837, Alphonse Dissey et Alphonse Piver, neveux de Louis-Toussaint Piver, reprennent la direction de la maison Dissey et Piver. Ils partagent la même foi dans l’avenir de la parfumerie, ce qui marque le début d’une période florissante pour l’entreprise. Sous leur direction, le catalogue s’étoffe avec des produits innovants comme l’huile de castor, l’huile de macassar, le lait d’iris, et le savon au suc de laitue.
Malgré les troubles des années 1840, l’entreprise continue de prospérer. En 1842, à la mort d’Alphonse Dissey, Alphonse Piver prend la relève, et en 1845, leur fils Lucien-Toussaint Piver naît, portant l’espoir de la continuité familiale.

En 1848, Alphonse Piver est appelé à rejoindre la Garde nationale, mais cela n’empêche pas la maison de continuer à élargir son catalogue, qui dépasse désormais 5000 références. Parmis ces produits, la fameuse huile comogène, rendue célèbre par Honoré de Balzac, trouve son origine dans les souvenirs d’enfance de l’écrivain, émerveillé par la devanture de la boutique Dissey et Piver au Marais, Mais également l’Eau des Princes, lancée en 1850, se distingue comme l’une des plus anciennes formules de cologne adoptées par Napoléon III !
En 1859, Alphonse Piver fait un grand pas en avant en acquérant une usine à Grasse, 10 avenue des Capucins, dédiée à la distillation des fleurs, faisant de Grasse un pilier de la production de matières premières pour l’entreprise. En 1863, il achète également le 29 Faubourg Saint-Martin à Paris, une adresse qui deviendra stratégique pour le développement de la marque.
L’entreprise continue de s’étendre, avec l’agrandissement de la fabrique de La Villette en 1865. De nouveaux magasins voient le jour dans des emplacements prestigieux tels que le 28 Place Vendôme, le 29 place de la Bourse, 23 bouleverad des italiens, 9 boulevard poissoniere, 44 rue de la chaussée d’antin. Renforçant la présence de la marque dans la capitale.

Parallèlement, les succursales à l’étranger, notamment au 160 Regent Street à Londres et à Bruxelles, continuent leur essor. Alphonse Piver développe également les ventes en Espagne, Russie, Autriche, et jusqu’au Brésil.

L’International avant L’heure

Chapitre 4 - Partie 2

L’innovation reste au cœur de la stratégie d’Alphonse Piver. Il développe des produits comme le lait d’iris et le savon au suc de laitue, adopté par Napoléon III. Pour l’Impératrice Eugénie, il crée l’essence « Fleurs d’Andalousie ». Alphonse innove aussi en matière de fabrication : il crée des machines comme la presse pneumatique, un progrès révolutionnaire pour l’enfleurage, ainsi que le séchoir automatique en 1864, capable de produire 500 douzaines de savons par jour !
Dans les années 1870, il continue de moderniser les processus de production, remplaçant les vases florentins par un nouvel appareil breveté, l’essencier Piver, destiné à la distillation. Ce penchant pour l’innovation est reconnu jusqu’à la reine Victoria, qui lui accorde un brevet rare en 1874.
Alphonse Piver est également un pionnier en matière de responsabilité sociale. Il est le premier parfumeur à chauffer ses ateliers et à offrir des avantages sociaux à ses ouvriers, comme des allocations pour les femmes en couches et des retraites. Il applique aussi la loi du repos hebdomadaire à tous ses employés et fonde, en 1867, l’école des tutelles pour apprentis orphelins, accueillant 25 garçons.
Cette période de grande prospérité est couronnée par des distinctions prestigieuses. Alphonse Piver obtient de nombreuses médailles lors des expositions universelles :
la Prize Medal à Londres en 1851 et en 1862, la médaille de première classe à Paris en 1855, et la médaille d’argent à Paris en 1878 pour ses produits de Grasse. En 1863, Alphonse Piver crée le parfum Un Parfum d’Aventure à l’occasion de l’Exposition Internationale. Cette fragrance, véritable croisière olfactive le long de la légendaire route des épices, rend hommage aux explorateurs passionnés par les horizons lointains et inexplorés. ». En 1867, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur, puis promu Officier en 1878.
À cette époque, la maison L.T. Piver, s’impose comme la plus grande maison de parfumerie au monde. Avec plus de 120 implantations rayonnant à travers le globe, de New York à Mexico, en passant par Hong Kong et Londres, son influence est sans égale. L’aura prestigieuse de L.T. Piver enveloppe le monde entier avec ses créations !
En 1881, après une carrière exemplaire, Alphonse Piver prend sa retraite, laissant la direction de l’entreprise à son fils, Lucien-Toussaint Piver, assurant ainsi la continuité d’une maison qui, à ce stade, est devenue l’un des fleurons de la parfumerie française. Une nouvelle ère ainsi s’annonce, celle d’une période de création artistique et industrielle foisonnante.

Une Prospérité Affirmée

Chapitre 5
1882-1907

Le 9 novembre 1882, Alphonse Piver, le visionnaire à l’origine de la grande expansion de la Maison Piver, décède, laissant un vide immense dans le monde de la parfumerie. Son fils, Lucien-Toussaint Piver, prend naturellement la relève. Bien que Lucien n’ait pas la même aura créative que son père, il est décrit comme un chimiste rigoureux et un gestionnaire avisé, apte à mener la maison vers de nouveaux sommets.
En 1885, sous la direction de Lucien, réalise une véritable révolution olfactive avec la création de Héliotrope Blanc. Ce parfum novateur est l’une des premières eaux de Cologne à utiliser l’héliotropine, une molécule aux notes poudrées et vanillées, qui marque un tournant dans l’art de la parfumerie. Inspiré par l’héliotrope, surnommée « la plante qui suit le soleil ».
Après la disparition de son père et celle de sa compagne, Lucien se plonge dans ses responsabilités professionnelles. Chargé par le ministre de rédiger le rapport du jury international de la classe 90 (Parfumerie) pour l’Exposition universelle de 1889, il y consacre une grande partie de son temps.
Sa position de vice-président de la Chambre syndicale de la parfumerie lui demande également beaucoup d’énergie. Il devient une figure clé dans l’industrie, continuant d’étendre la réputation de la maison Piver, surtout à l’international.
Sous sa direction, les exportations de la maison Piver prospèrent :Exposition universelle de Paris (1889) : Lucien reçoit un Grand Prix, marquant un triomphe pour la maison.
Batavia (1893) : La maison remporte une médaille d’or.
Bruxelles (1897) : L.T. Piver participe hors concours, et Lucien devient membre du jury.
Dans ce contexte d’expansion et de prestige, un événement personnel de grande importance survient : Berthe, la fille aînée de Lucien, épouse Jacques Rouché, un jeune homme brillant diplômé de l’École Polytechnique. Âgé de seulement 21 ans, Jacques s’est déjà distingué lors de l’Exposition de 1885, où il a joué un rôle clé en tant qu’organisateur et membre du jury. Bien qu’il ait d’abord envisagé une carrière en politique, le destin le conduit vers le monde de la parfumerie, aux côtés de sa belle-famille.
Parmi ses créations, se trouve Cuir de Russie, un parfum inspiré par le légendaire cuir russe, tanné dans des bains d’écorces, ce qui lui confère des notes boisées et fumées uniques. Ce cuir, devenu mythique après le naufrage du Metta Catharina en 1786, a profondément marqué l’imaginaire des parfumeurs de l’époque.
En 1898, Lucien se retire, laissant la direction à son gendre Jacques Rouché et à son cousin Nocard. Avec eux, une nouvelle ère s’ouvre pour la maison Piver, assurant son avenir florissant dans l’industrie. Jacques Rouché n’entre pas dans cette industrie à la légère. Il s’y investit pleinement et, en 1889, publie un ouvrage fondamental : « L’état actuel de la parfumerie en France ».

La Parfumerie Moderne

Chapitre 6
1896-1940

1896 : l’ère de Jacques Rouche

En 1896, Jacques Rouché, gendre de Lucien Piver, prend les rênes de LT Piver. Sa vision dynamique propulse l’entreprise vers la parfumerie moderne, en partenariat avec l’éminent chimiste Georges Darzens, qu’il rencontre pendant son professorat au Collège Sainte-Barbe à Paris. Considéré comme le premier chimiste de la place, Darzens devient le chimiste en chef de La Reine des Fleurs. Ensemble, ils révolutionnent l’art du parfumeur en intégrant des matières chimiques innovantes capables de remplacer certaines fleurs naturelles et de fixer les autres. Darzens met au point un procédé novateur, la synthèse glycidique des aldéhydes, rapidement baptisé « réaction de Darzens ». C’est donc à cet illustre personnage que l’on doit les parfums a base d’aldeides.

Des Innovations Révolutionnaires

L’année 1898 marque un tournant décisif avec la création de « Le Trèfle Incarnat », le premier parfum à mélanger huiles de synthèse et essences naturelles. Ce parfum fait tant sensation qu’il est mentionné dans des romans et pièces de théâtre de l’époque. Ce succès n’est pas seulement dû aux parfums eux-mêmes, mais aussi aux présentations modernes de cet art en plein essor, qui enthousiasmait Jacques Rouché. Rappelons qu’il avait été membre du jury de l’Exposition de 1885, ce qui lui a permis d’acquérir une connaissance approfondie des arts.

Une Époque de Succès

En 1905, l’Azuréa, le Corylopsis du Japon et le Réséda font leur apparition, tous marquant le succès de LT Piver. L’introduction de l’hydroxycitronellal (un faux muguet) dans les formules confère aux parfums une tenue remarquable. Pierre Armigeant remplace Georges Darzens et dirige le laboratoire jusqu’à 82 ans, créant Pompeia en 1907 et reformulant Rêve d’Or n°1 (1889) en Rêve d’Or en 1925. La bouteille de ce dernier est conçue par les pionniers des arts décoratifs, Sue et Marre, et réalisée par Georges Chevalier, le directeur des studios de création Baccarat. Ces parfums rencontrent un succès notable, notamment au Moyen-Orient, tandis que La Reine des Fleurs continue son ascension depuis le même immeuble du 10 Boulevard de Strasbourg, où se trouve encore son siège social.

Un Héritage Culturel et Artistique

Jacques Rouché s’entoure de collaborateurs compétents et réorganise les sites de production, tout en se consacrant aux arts. Sa collaboration avec le Théâtre des Arts et sa nomination à la direction de l’Opéra de Paris illustrent son engagement envers l’art théâtral moderne. Souvent évoqué comme le sauveur de l’Opéra de Paris pour ses efforts inlassables, une place a été érigée à son nom : la Place Jacques Rouché. Malgré ses responsabilités, il participe activement aux conseils de La Reine des Fleurs et aux événements annuels d’Aubervilliers.

Vers un Nouvel Avenir

Les nouvelles recherches des chimistes promettent des découvertes passionnantes pour La Reine des Fleurs. En tant que grand officier de la Légion d’honneur depuis 1896, Jacques Rouché termine son parcours à la tête de l’entreprise en 1940, laissant un héritage inestimable qui continue de briller sur la scène internationale de la parfumerie.

La Fin d’une ère

Chapitre 7
1940-2021

La saga de LT Piver prend un nouveau tournant avec la reprise de la société par Thierry Godilliot, arrière-petit-fils de Lucien Piver. Diplômé du prestigieux Prix de la France le 12 mars 1959, Thierry reçoit cette distinction des mains d’Antoine Pinay, alors président de la République française. Cet événement marquant s’accompagne également de la remise des médailles du travail à Thierry Godilliot et à sa mère, Robert André, soulignant l’héritage et l’engagement de la famille dans le monde de la parfumerie.

Une Époque de Créations

Sous la direction de Thierry Godilliot, LT Piver connaît un nouvel élan créatif avec une série de lancements emblématiques. Parmi les créations notables, on retrouve Baccara en 1946, Ilka en 1948, et Diableries en 1950. Ces parfums, aux compositions audacieuses et innovantes, reflètent l’esprit avant-gardiste de la maison et lui permettent de rester pertinente sur le marché en constante évolution de la parfumerie.

Changements de Propriété

En 1972, LT Piver est rachetée par Rhone-Poulenc, une entreprise chimique française, qui voit dans la marque un potentiel de développement et d’innovation. Ce rachat marque une nouvelle phase pour la maison, intégrant des ressources et des technologies nouvelles.
En 1979, Monsieur Prosper Amouyal prend les rênes de la maison, cherchant à préserver l’héritage de la marque tout en lui insufflant une nouvelle dynamique. Sous sa direction, LT Piver continue à évoluer tout en restant fidèle à ses racines.

À l’aube d’une nouvelle ère prometteuse

Chapitre 8
2021 - ∞

Un renouveau en 2021

La marque connaît un autre changement de propriétaire en 2021 lorsque Madame Nelly Chenelat acquiert LT Piver. Avec une vision moderne et une passion pour la parfumerie, Nelly Chenelat s’engage à redynamiser la maison, tout en respectant son riche héritage.
C’est ainsi que nous nous efforçons à perpétué ce savoir faire ancestrale léguer par se riche patrimoine qui s’établit comme un joyau de la parfumerie Française

L’un des principaux engagements de cette nouvelle direction est de continuer à parfumer le monde, offrant à chacun le plaisir de découvrir des fragrances qui éveillent les sens et transportent l’esprit. Chaque parfum est une invitation au voyage, un moyen de partager notre riche patrimoine avec le plus grand nombre. Nelly Chenelat aspire à faire rayonner LT Piver comme un symbole de l’art de vivre à la française, reliant histoire et modernité.
Cette nouvelle histoire se construit également avec nos clients, véritables partenaires dans cette aventure. Ensemble, nous avons coécrit l’histoire de Piver, célébrant des personnages illustres qui ont porté nos créations au fil des décennies. Chaque fragrance raconte une histoire, une émotion, un moment partagé qui transcende le temps.

LT Piver s’engage à protéger et à valoriser ce qui constitue notre essence : un héritage précieux du patrimoine français. En redynamisant notre marque, nous veillons à rester fidèles à nos racines tout en répondant aux attentes contemporaines. Notre mission est de préserver l’authenticité qui a toujours été notre force, tout en insufflant une modernité subtile qui garantit à LT Piver une résonance intemporelle au delà des frontières et des générations.